29/05/2022

Les bienheureux, de Patryck Froissart Préface de Marc Durin-Valois

LES BIENHEUREUX


Patryck Froissart

PREFACE de MARC DURIN-VALOIS

 

couverture redimensionnée.jpgEcrire des nouvelles est un art compliqué. L’histoire de ce genre littéraire est néanmoins ponctuée de splendeurs. Mais à vouloir faire court, on longe un précipice, celui de la caricature. Une des explications de la bouderie actuelle du public pour le genre tient au fait que certains écrivains ont pensé que produire une série de dix nouvelles sur quinze pages était plus aisé que de développer un roman sur cent cinquante. Un peu comme si le cent mètres exigeait moins d’efforts que la course de fond au motif que la distance était plus courte. D’où des tentatives qui ont lassé des lecteurs souvent bien disposés mais égarés dans des machins littéraires peu convaincants. Car la nouvelle a ceci de particulier qu’elle est l’art de l’inachevé. Chacune de ses séquences, je dirai même chacune de ses phrases, doit ouvrir sur un espace littéraire qui n’existe pas, qui n’est jamais écrit mais qui se dessine en filigrane dans l’esprit du liseur. L’exercice est d’autant plus subtil que ce champ –en quelque sorte l’ombre portée du texte- ne s’approche pas à travers un vocabulaire flou, indécis. Ce serait trop facile. C’est la précision du propos, la finesse de la trame qui libère cet espace. La nouvelle est donc le départ de quelque chose, jamais un aboutissement. Sa dernière phrase ne referme pas un texte, elle l’ouvre en indiquant une orientation pour errer dans un imaginaire qu’elle fait émerger à travers le fil invisible qui traverse le recueil. Car c’est là l’autre difficulté de la chose : une nouvelle ne se suffit pas à elle-même. Elle tisse des liens secrets, suscite des résonances puissantes avec les autres récits du même opus. En ce sens, non seulement elle ne duplique pas la construction littéraire sur des formats courts mais elle l’inverse et la refaçonne. Dans « Les bienheureux », Patryck Froissart nous en livre une démonstration foisonnante. Les femmes y dévorent les hommes avec un sourire doux, amusé et sensuel. Toutes dialoguent entre elles, d’une histoire à l’autre, dans un dialogue qui n’est jamais écrit, ou même évoqué. Au gré des lecteurs, l’une ou l’autre image de ces diaboliques s’imposera plus fortement. Mais celles des deux filles malicieuses du garagiste envoyant les automobilistes ad patres, de la sublime domestique Indranee posant son pied sur le dos d’un cadre français fasciné, ou encore celle, lancinante de Stéphanie, vampirisant le talent d’un écrivain en lui offrant en échange ses seins à lécher, n’ont pas fini de nous hanter.

Marc Durin-Valois

 

Marc Durin-Valois figure parmi les romanciers inscrits dans une littérature française ouverte sur le monde et notamment les États-Unis et l'Afrique où l’auteur a passé sa jeunesse.
Il est notamment l'auteur de "l'Empire des solitudes" (JC Lattes), Prix de la Rochefoucauld, de "Chamelle" (JC Lattes), Prix National des Bibliothèques et Prix de la Francophonie, porté au cinéma par la réalisatrice Marion Hansel, et de "La dernière nuit de Claude Eatherly" (Ed Plon), paru lors de la dernière rentrée littéraire.

 

08:45 Écrit par Patryck Froissart dans Critiques de mes livres | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | | |  Imprimer | Pin it! |

28/08/2021

Li Ann ou Le Tropique des Chimères, critique de Paule Andrau

La critique de Paule Andrau

J'ai lu votre ouvrage avec plaisir : la cruauté de la peinture du microcosme d'un lycée s'estompe grâce à la légèreté du récit éclaté, articulant sa poly-énonciation sur le personnage masculin, central. Alternant ironie et tendresse, votre écriture qui touche parfois à la trivialité bon enfant d'un "San Antonio" rejoint la quête du langage, de ses infinies déclinaisons et de ses curiosités d'un Rabelais.  

Avec quelle désinvolture - mais le romancier est roi dans son monde - vous "dégagez" les personnages importuns pour rendre votre "héros" aux émotions d'un premier amour retrouvé.

Le réseau complexe des voix féminines qui se tisse autour de "Jean Martin dit le Borain" et que domine un narrateur orchestral, me fait penser aux Bijoux indiscrets de Diderot, roman libertin et transgressif, où l'auteur, amusé, convoque, comme vous le faites, désirs, fantasmes, sensualité et passion autour du sultan Mangogul.   

 

 

Agrégée de lettres classiques et professeur de Chaire supérieure, Paule ANDRAU a enseigné en Lettres Supérieures et Première Supérieure au Lycée Masséna (Nice).
Elle est l’auteure de Violences, un livre paru tout récemment chez Maurice Nadeau (Les Lettres Nouvelles).

22/02/2021

Li Ann ou Le Tropique des Chimères, roman tragi-comique de Patryck Froissart par Noé Gaillard

De Noé Gaillard dans Daily Médias (Suisse) lien

En illustration réussie de couverture c’est la fée de la lune… On dira qu’il s’agit d’un roman contemporain et réaliste raconté de manière particulière.

Contemporain parce que nous sommes dans un grand lycée où se côtoient des personnes comme celles que l’on peut rencontrer dans la vie. Un proviseur Jean Martin dit Le Borain qui se dit Monsieur le Provisoire qui partage la vie de Michelle nantie de deux filles, ses deux adjoints : Simone l’acariâtre, et Lucas le bon bougre, Jacqueline la secrétaire principale un peu nymphomane qui veut séduire Jean et Li Ann fraîchement embauchée pour aider au surcroit de travail de la rentrée et encombrée d’un beau-père. Et ces gens-là vont vivre quelques moments particuliers. Apparemment rien de très original. Sauf si vous faites raconter ces moments par ceux qui les vivent. Cela nous donne d’abord trois manières différentes de voir un même événement. Les trois principaux raconteurs : Jean, Jacqueline et Li Ann… Comme il va de soi que ces récits manquent d’objectivité, l’auteur a rajouté un narrateur qui commente et remet les choses en place pour faciliter notre compréhension de ce qui se passe. Mais attention ! Ne lisez pas trop vite, car ce même narrateur ajoute des données. C’est ainsi que ce qui pourrait être un banal fait divers rejoint le tragique des adultères divins…

J’ai noté pour le plaisir de l’image : (c’est Li Ann qui parle du regard de Jean posé sur) « la joufflure de mes fesses. »

Idéal pour se détendre de manière non anodine et trouver quelque plaisir aux malheurs littéraires des autres. A déguster dans vos transports en commun.

Li Ann ou le Tropique des chimères
Auteur : Patryck Froissart
Editeur : Maurice Nadeau

www.maurice-nadeau.net

 

Li-Ann-ou-le-tropique-des-chimeres.jpg

01:11 Écrit par Patryck Froissart dans Critiques de mes livres | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | | |  Imprimer | Pin it! |

Li Ann ou Le Tropique des Chimères, roman tragi-comique de Patryck Froissart, par Serge Cabrol

Serge Cabrol dans le magazine Encres Vagabondes (lien)

Patryck FROISSART


Li Ann ou le Tropique des chimères

Pour profiter d’un peu de légèreté et d’humour en ces temps de morosité, voici un roman drôle et coquin, cocktail exotique de vaudeville et de chronique mélodramatique, qui se déroule « dans un décor tropical, dans le cadre insulaire de l'archipel français des Allobroges, à quatorze mille six cents kilomètres de la métropole, que nombre de citoyens de l'hexagone peu portés sur la géographie situent par erreur dans les Antilles mais que les initiés savent placer sur le globe à l'exact antipode des Caraïbes. » Inutile de chercher dans l’atlas.

Le livre s’ouvre sur la date du 5 avril où une cinquantaine de personnes assistent à des obsèques.
Au fil du livre cette date reviendra de temps à autre et nous en saurons alors plus sur l’identité de la personne décédée et les conditions de son décès.

Ce roman est intéressant par une construction en forme de spirale. Chaque protagoniste, y compris un narrateur, prend la parole à son tour pour relater et compléter le déroulement des événements. On suit ainsi cette histoire à partir de différents points de vue.

Le personnage principal est le proviseur d’un lycée français hors de métropole, dans une île qui produit de la canne à sucre et où culmine un « Piton de la Torchère ».
Jean Martin dit Le Borain vivrait serein et épanoui s’il n’était sans cesse soumis à des désirs qu’il peine à maîtriser. « Autant j'ai toujours su mener mon personnel masculin à la baguette, autant je me suis constamment aplati en frétillant de la braguette devant mes auxiliaires féminines. »

Quatre ans plus tôt, déjà, sa braguette – ou plutôt ce qu’elle protège – l’a amené à changer de vie. Il était alors marié avec « Tsaàzzoult, ma bien-aimée, la radieuse Amazighe qui m'avait épousé alors que j'accomplissais mon service militaire au titre de la coopération culturelle dans le royaume paradisiaque du Tajeldit. Notre vie conjugale se déroulait sous un ciel que n'assombrissait jamais le moindre nuage quand Michelle, professeure de lettres dans l'établissement, a commencé ses manœuvres d'approche. » Toujours incapable de résister, le proviseur a été surpris par sa belle Tsaàzzoult pendant l’une des torrides séances hebdomadaires avec Michelle.  L’épouse ulcérée est partie sur le champ et la professeure de lettres s’est installée avec ses deux filles sur le territoire déserté.

Quatre ans plus tard, la situation est bien partie pour se reproduire avec Jacqueline Adrian, l’assistante de direction, prête à jouer de tous ses atouts pour assiéger une forteresse si mal défendue. « Mon plan n'était pas sorcier. Les romans foisonnent qui en mettent de tels en scène. L'ensorceler sans plus tarder, l'appâter, le maléficier à hautes doses, l'hypnotiser, et me le faire mien, me le faire chien à me manger dans la main, devenir, quoi, la matrone du patron. Je me l'épouserais ! Je me l'étais juré. »

Mais un grain de sable vient enrayer la belle mécanique de Michelle, un joli grain de sable nommé Li Ann, vingt-trois ans, faussement candide, bien décidée à échapper à son quotidien chez sa mère, subissant la mauvaise humeur permanente d’un frère proxénète parfois violent.

N’ayant pu obtenir un poste budgétaire supplémentaire, le proviseur a réussi à négocier l’octroi d’un Contrat Emploi Jeune. Les dossiers ne manquent pas mais en les feuilletant, une photo attire son regard. Li Ann Chen Wong. C’est elle qu’il convoque pour un entretien d’embauche dès le lendemain.
Cette première entrevue n’est que le début d’une longue histoire parce que la jeune femme a vraiment très envie de changer de vie. « Je lui ai fait mon sourire de grande fille un peu nunuche, et ça l’a mis mal à l’aise. Ça marche toujours ! » Et un peu plus tard : « J'ai éprouvé le besoin inopportun, ou au contraire fort bien venu, de croiser et décroiser mes jambes […] J'ai bien vu qu'aussitôt ses joues se sont empourprées, que ses pupilles se sont dilatées, et que sa pomme d'Adam a été saisie d'un va-et-vient de yo-yo. J'ai regretté fugitivement, dans une bouffée de pudeur rétroactive, mon double mouvement de cuisse, et puis je me suis dit que je m'en fichais, même si un léger trouble m'est venu à la pensée qu'il avait dû voir ma culotte blanche parsemée de petits cœurs roses. Enfin, quand je me suis rendu compte que mon jeu de jambes l'avait plongé dans une évidente confusion, j'ai oublié ma propre gêne et, contente de l'effet produit, j'ai même failli récidiver. »
Il n’en fallait pas plus pour troubler l’esprit volage du fragile proviseur.

Si l’on ajoute à cela, les rivalités des proviseurs adjoints dans la gestion des personnels, la répartition des classes ou la préparation des emplois du temps, on obtient un cocktail très détonnant dont tout le monde ne sortira pas indemne ni même vivant.

Suspense et rebondissements, grandes colères et scènes torrides, séduction et jalousie, machiavélisme et fausse pudeur, les chapitres s’enchaînent avec vivacité, dans une alternance de points de vue, vers une fin dont on sait dès les premières pages qu’elle ne sera pas heureuse pour tous.
En cette période où les déplacements sont rationnés, voici une occasion inespérée de passer quelques heures sur une île lointaine où le soleil n’est pas le seul à faire monter la température ambiante. La rentrée est chaude au lycée polyvalent Antonin Artaud de l’archipel français des Allobroges et ce n’est que le début…

Serge Cabrol 
(25/01/21)

Li-Ann-ou-le-tropique-des-chimeres.jpg 

01:06 Écrit par Patryck Froissart dans Critiques de mes livres | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | | |  Imprimer | Pin it! |

Li Ann ou Le Tropique des Chimères, roman tragi-comique de Patryck Froissart par Catherine Dutigny

Li Ann ou le Tropique des chimères, Patryck Froissart (par Catherine Dutigny)

Ecrit par Catherine Dutigny/Elsa 20.01.21 dans La Une LivresCritiquesLes LivresRomanEditions Maurice Nadeau

Li Ann ou le Tropique des chimères, janvier 2021, 204 pages, 19 €

Ecrivain(s): Patryck Froissart Edition: Editions Maurice Nadeau

Li Ann ou le Tropique des chimères, Patryck Froissart (par Catherine Dutigny)

 

Un coup de foudre et trois enterrements

Jean Martin, dit Le Borain (comprendre qu’il est né dans le Borinage, contrée minière franco-belge), proviseur d’un lycée polyvalent de l’archipel des Allobroges (comprendre que dans ces îles tropicales, parfaitement imaginaires, les habitants(es) vouent un culte immodéré à la liberté, à l’instar de l’hymne éponyme des Savoyards), prépare la rentrée scolaire dans l’effervescence d’une structure administrative débordée par la multiplication des tâches, leur complexification, le tout à personnel constant. Aussi est-ce avec un immense soupir de soulagement que Jean Martin, dit Le Borain, obtient une notification d’autorisation de recrutement dans le cadre d’un Contrat Emploi Jeune. Reste à trouver le bon candidat, ou pour entrer dans le vif du sujet, sans pour autant le (la) déflorer, la bonne candidate.

Une simple photo sur un curriculum vitae, celui d’une certaine Li Ann Chen Wong, très jeune, très jolie et un peu nunuche, va faire la différence à la grande surprise et sournoise méfiance de Jacqueline Adrians, son assistante, qui pourvue « d’une plastique propre à rallumer la flamme d’un nonagénaire des plus cacochymes » déploie la gamme complète de la séduction féminine pour l’assujettir et le traîner en épousailles, non sans avoir obtenu de son « provisoire » qu’il se séparât au préalable de sa concubine Michelle, femme vénale, flanquée de deux filles pies-grièches.

Un coup de foudre sur papier glacé qui va chambouler la vie du proviseur bien au-delà de ce que l’on peut imaginer.

Non content de cumuler les imbroglios affectifs et le plus souvent puissamment érotiques, Jean Martin dit le Borain doit affronter la mésentente de ses deux adjoints, Lucas et Simone, cette dernière ayant la faculté de se mettre à dos l’ensemble de l’établissement scolaire dans sa volonté de tout vouloir régenter sans la moindre considération pour le travail de ses collègues.

Quant à Li Ann, surprise d’avoir obtenu le poste aussi facilement, elle ne ménage pas ses efforts pour satisfaire en tous points la confiance accordée par Le Borain, et ce en dépit des sarcasmes d’un « frère » ou prétendu tel, subitement jaloux des attentions dont elle fait l’objet.

La déconvenue, la jalousie, la haine, l’abus d’alcool et de substances illicites vont pousser un quatuor infernal à comploter et échafauder des plans pour se débarrasser de l’importune jeune femme aussi candide qu’affriolante. À moins que le sort et la bêtise des conjurés n’en décident autrement… D’où peut-être, mais il faudra pour en être certain attendre le dénouement du roman, les trois énigmatiques enterrements qui ponctuent le récit.

Dans un milieu professionnel qu’il connaît à la perfection et dont il s’amuse à brocarder les multiples travers, Patryck Froissart mène de main de maître un récit polyphonique d’une drôlerie extrême. Il jongle avec ses personnages et met à profit la structure de son récit pour narrer un même événement selon des points de vue différents. Sous sa plume qui voltige d’un style parfois précieux, souvent soutenu, à des propos pour le moins triviaux, se succèdent alors des scènes cocasses, où chaque détail est revu et relaté selon la perception que chacun en a. Démonstration littéraire parfaitement aboutie et burlesque de la fragilité du témoignage humain et galerie de portraits peints à la manière pittoresque d’un Lucien de Samosate.

Amoureux et joueur des mots, il enrichit sans cesse son texte par des emprunts savoureux à des dialectes régionaux, ressort de l’oubli des adjectifs rares, joue de l’allitération, « Michelle était par coïncidence en violent train de me chevaucher cavalièrement à cru sur la moquette à crins », et des assonances, invente à foison des tournures de phrases que Frédéric Dard n’aurait pas boudées, « Je savais bien que le prurit de s’y enfouir jusqu’aux rouflaquettes lui torréfiait le plexus », ne recule devant aucun zeugme, « il a brassé du papier, du vent, du temps, du rêve », pour séduire son lectorat.

Un feu d’artifice quasi permanent, une profusion de traits d’esprit qui loin de lasser, apportent du rythme, déclenchent un éclat de rire au détour d’une phrase alors même que le tragique pointe le bout de son museau. Sans doute le summum du divertissement est-il atteint dans les dialogues entre le lettré Jean Martin (le double fantasmé de l’écrivain, semble-t-il) et Li Ann, l’empotée aux notions sémantiques limitées qui enchaîne les « Ben oui » et les « Ben non », les « super-génial ! », confond la fonction phatique du langage, avec la « fonction phallique ou fatigue du langage » et pour qui Jules Ferry, devenu Georges entre-temps, est assimilé au moyen de transport le plus usité pour gagner l’Angleterre.

Si le désir, la séduction, le libertinage sont les ressorts principaux de l’intrigue, on sait gré à l’auteur d’avoir mis de l’élégance, de l’humour et de la légèreté dans son intrigue érotico-sentimentale, d’avoir su éviter le graveleux, le scabreux, d’avoir puissamment évoqué plutôt que décrit, d’avoir fustigé l’hypocrisie et la vénalité sans tomber dans un registre moraliste. Et si parfois on se noie un peu dans les sous-vêtements affriandants de ses héroïnes, il faut avouer, sans rougir, qu’il est bon et revigorant de le faire dans la soie et la dentelle. On rit à gorge déployée, et c’est infiniment plaisant.

 

Catherine Dutigny

 

Patryck Froissart, originaire du Borinage, a enseigné les Lettres dans le Nord de la France, dans le Cantal, dans l’Aude, au Maroc, à La Réunion, à Mayotte, avant de devenir Inspecteur, puis Proviseur à La Réunion et à Maurice. Longtemps membre du Cercle Jehan Froissart de Valenciennes, il a collaboré à maintes revues de poésie, et a reçu en 1971 le Prix des Poètes au service de la Paix. Il est membre de la SGDL, de la SPAF, de la SAPF.

00:59 Écrit par Patryck Froissart dans Critiques de mes livres, Mes ouvrages publiés | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : intrigue, séduction, trahison, folie, meurtre | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | | |  Imprimer | Pin it! |