13/03/2018
Frères sans le savoir Bracia bez wiedzy Brothers without knowing it
Ce nouvel ouvrage de Patryck Froissart raconte une histoire vécue par l'auteur, aussi incroyable que vraie.
Ferdynand Froissart, citoyen polonais, né et vivant en Pologne, et Patryck Froissart, citoyen français, né et vivant en France, découvrent, 70 ans après la naissance du premier, qu'ils ont le même père. Ce livre raconte, en français, en polonais, et en anglais, leur histoire et leurs émouvantes retrouvailles.
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27/02/2018
La More dans l'âme, nouveau roman de Patryck Froissart
Publié par Les Editions Ipagination le 8 février 2018
Deux versions: livre broché (papier) et édition numérique
Commandes:
- directement sur le site de l'éditeur ICI
- sur tous les sites de librairies en ligne
- dans toutes les librairies
Résumé:
Un jeune professeur est affecté au cœur du royaume des Mores.
Naïf, velléitaire, pusillanime, volontiers soumis, manipulé par un narrateur scandaleusement amoral, il tombe amoureux de toutes les femmes qu’il rencontre et dont il accepte immédiatement l’emprise.
Ainsi se saisissent de lui Dragana, Slave de Marseille, Albina, fausse Portugaise, la fière Atlante Damya, Tamchicht, jeune répudiée du village où il enseigne, la puissante Kahina de la médina proche, l’Espagnole Esperanza qui hante les bars de la ville, la Boraine Angèle Coquebin, ex-maîtresse de son père, qui mène de louches activités auxquelles elle a décidé de l’associer, et Tsaâzzoult, une montagnarde supposément candide qui a résolu de l’épouser et de le soustraire aux tentations immorales auxquelles le soumettent les précédentes.
Ce récit initiatique, érotico-sentimental, fortement empreint d’humour et de dérision, constitue un roman facétieux sur fond de questions existentielles qu’il appartient aux lecteurs de découvrir.
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02/09/2017
Le talisman, VM Basheer, chronique de Patryck Froissart
Le Talisman, Vaikom Muhammad Basheer
Publication initiale dans le magazine La Cause Littéraire: voir ICI.
Ecrivain(s): Vaikom Muhammad Basheer Edition: Zulma
Douze nouvelles, les unes drôles, les autres sombres, d'autres sombres et drôles à la fois, sont rassemblées dans ce précieux petit recueil de VM Basheer.
Douze nouvelles, et autant de plongées au coeur de l'Inde fourmillante, grouillante, foisonnante.
Douze histoires tirées de la vie quotidienne d'une société, toujours extraordinaire pour l'occidental cartésien, où se mêlent religions, croyances, de légendes, superstitions, traditions, interdits, où ce qui pour nous est irrationnel trouve son explication et passe pour normal, réel, faisant partie de l'ordre raisonnable du monde.
Ainsi, une "banale" histoire d'amour entre un chien musulman et une chienne hindoue peut avoir des conséquences sur un crucial problème de calvitie, et cela n'étonne personne.
Ainsi le narrateur lui-même se retrouve mêlé à des évènements auxquels il participe pleinement tout en glissant dans son texte, sans grande conviction : "Disons que c'est une histoire de fantôme". Métalangage ironique amusant...
Ainsi on pénètre ailleurs dans le monde obscur des mendiants qu'un handicap ou une lourde malformation rejette aux confins des faubourgs de la misère. On y voit une espèce de fille sauvage accueillir dans la solitude de sa cahute un gnome chassé de partout à coups de bâtons: se forme alors un touchant couple de marginaux, socialement aux antipodes de Bollywood:
"Et nous vivons depuis comme deux perruches inséparables, pépiant, volant de branche en branche, extasiés de bonheur, déployant dans les rayons dorés de l'aube les plus beaux sourires de l'amour! Tankam, ma Tankam, oui, car elle est bien mienne, cette aurore de printemps que l'arc-en-ciel irise!"
L'auteur sait aussi amuser par la chronique des déboires que connaît l'inculte Abdul Khadar, dominé par son épouse érudite, dans "Pour une patte de bananes-coq" et par la façon dont il retourne finalement, brutalement, à son avantage cette relation conjugale hors norme.
On retrouve au fil du recueil le thème, récurrent dans la littérature indienne, des amours interdites ayant pour protagonistes des membres de communautés différentes, et des amours maudites, marquées du sceau d'une infamie morale. Le dénouement en est alors tragique:
"Je vous aime, et c'est pourquoi je vais mourir. Il me faut cesser de vivre. Le monde n'est plus qu'un magma brûlant, l'océan m'attend, là, devant moi, l'océan sans fond dont la fraîcheur aspirera toute ma souffrance..."
Douze nouvelles, donc, d'une grande richesse thématique, bien à l'image de la diversité et de l'intrication des cultures indiennes!
Douze nouvelles, enfin, qui révèlent le talent de conteur d'un écrivain trop peu connu.
Le tout est excellement rendu par la remarquable qualité de la traduction de Dominique Vitalyos, le texte d'origine étant en mayalayam, une des 22 langues officielles de l'Inde, parlée au Kerala, à Pondichéry et dans l'état du Lakshadweep (îles Laccadives).
Patryck Froissart
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25/08/2017
Biographie de Patryck Froissart
Patryck Froissart
Membre de la Société des Gens De Lettres (SGDL)
Membre de la Société des Poètes et Artistes de France (SPAF)
Membre de l'Association des Ecrivains de Langue Française (ADELF)
Né en 1947 à Condé sur l’Escaut, dans le Borinage, région franco-belge minière située entre Valenciennes et Mons.
Entre à l'Education Nationale dans l’académie de Lille, pour enseigner le français, le latin et l’allemand au CEG de garçons d’Escaudain.
Enseigne le français au Maroc, à El Menzel, à Ahermoumou et à Essaouira de 1968 à 1975
De 1975 à 1977: directeur d'école dans le Cantal
De 1977 à 1981: Ecole normale de St Denis (Réunion)
De 1981 à 1983: professeur de français et d'histoire au collège Bernica (Réunion)
En 1983/84, il enseigne la littérature au Lycée Docteur Lacroix à Narbonne
De 1984 à 1986, professeur de lettres au lycée de Mamoudzou et formateur d'instituteurs au Cours Normal (Mayotte)
De 1986 à 1988, Inspecteur Départemental dans l’académie de Lille
De 1988 à 1991, professeur de français au Collège Bernica (St Paul), chargé de mission académique pour la promotion de la lecture au collège
1990: admissible à l’agrégation de Lettres Modernes
1991: admis au Concours de Recrutement des Personnels de Direction des Collèges et Lycées
De 1992 à 2007: principal adjoint au Collège de La Chaloupe (St Leu, Réunion), puis proviseur au Tampon, à La Saline-les-Hauts, à l'île Maurice, à St Benoît
En 2011: formateur de professeurs de français niveau lycée au Cameroun (Ecole française de Limbé)
En 2012: officier civil chargé de cours dans l'armée royale du sultanat d'Oman
Membre d’AGIR (Association Générale des Intervenants Retraités)
Membre de la SGDL (Société Générale des Gens de Lettres)
Membre de la SPAF (Société des Poètes et Artistes de France)
Membre de l'ADELF (Association des Ecrivains de Langue Française)
Bibliographie:
L'Eloge de l'Apocalypse (recueil de poèmes) en 2003
L'Eloge de l'Opaque Ellipse (proême de 180 pages) en 2005
La Mise à Nu, roman, en 2011
La Déferlante, nouvelle, en 2012 (dans La Dernière Vague, Ed. Ipagination)
La Mystification, conte poétique en 2012
Feux follets, nouvelle, en 2013 (dans Fantômes, Ed. Ipagination)
Les bienheureux, nouvelles, en 2013 (Ed. Ipagination) - Prix spécial du recueil de nouvelles 2014 (Ecrivains de Fondcombe)
Franck Mességué, le champion idéaliste au goulag démocratique, biographie, 2014 (Ebook)
La divine mascarade, poèmes pour une déconstipation mentale, Editions iPagination, janvier 2015
Le feu d'Orphée, conte poétique, Editions iPagination, septembre 2016. Troisième Prix Wilfrid Lucas de poésie décerné en juillet 2017 par la Société des Poètes et Artistes de France
La More dans l'âme, roman, Editions iPagination, février 2018
Frères sans le savoir, histoire vécue, Amazon, mars 2018
A apporté une toute petite pierre à l'édifice littéraire de:
Cri de cœur, essai, de Kris Valaydon, juin 2014 (La Sentinelle, Maurice)
L'amante interdite, roman, de Christophe Vallée, Editions iPagination, novembre 2014
Découvrir l'hindouisme, de Soomant Callikan (Editions Ipagination, 2017)
A collaboré humblement à l’ouvrage:
Particularités lexicales du français réunionnais, 1984 (Michel Carayol)
Publie des commentaires littéraires et des textes personnels, en particulier poétiques, sur divers sites.
Directeur de publication, et conseiller en poésie pour Ipagination Editions Nouvelles.
Rédacteur régulier pour La Cause Littéraire.
Rédacteur occasionnel pour Reflets du Temps, Critiques Libres, et autres magazines littéraires.
14:05 Écrit par Patryck Froissart dans Biobibliographie | Lien permanent | Commentaires (4) | | del.icio.us | | Digg | Facebook | | |
10/09/2016
Le feu d'Orphée, conte de Patryck Froissart
Le feu d'Orphée
Editions Ipagination
Note de l'éditeur:
De publication en publication, Patryck Froissart saute allègrement du roman à la nouvelle, de la prose à la poésie, du conte fantastique au récit réaliste.
Dans Le feu d'Orphée, notre auteur alterne et file en un même ouvrage, sur un thème unique et obsédant, des textes de forme poétique, des récits d'apparence prosaïque, des contes du genre fantastique constituant autant d'épisodes successifs du combat surnaturel que mène le personnage contre le dieu solaire qui lui ravit régulièrement la femme idole.
A chacun des enlèvements, des fugues et des disparitions de son icone, le héros de cette quête sans fin se lance à sa recherche dans les contrées les plus éparses, réelles ou imaginaires, mêlant rêve et vécu, délires et souvenirs, traversant les siècles, réincarnant l'idéale en une succession de personnages féminins, recréant leur idylle, toujours éphémère, dans les mythes les plus exotiques et dans les cultures les plus diverses.
Le voyage hallucinant d'un personnage que dynamisent, paradoxalement, le rapt et l'intermittence de l'aimée...
22:13 Écrit par Patryck Froissart dans Mes ouvrages publiés | Lien permanent | Commentaires (0) | | del.icio.us | | Digg | Facebook | | |
16/07/2016
Le potentiel érotique de ma femme - David Foenkinos
La chronique de Patryck Froissart
Auteur: David Foenkinos
Coffret de 3 romans publiés chez Gallimard dans la collection Folio:
Le potentiel érotique de ma femme - Folio n° 4248 – Gallimard, 2004 – 179 pages – ISBN 978-2-07-030977-1
La délicatesse - Folio n° 5177 - Gallimard, 2009 – 210 pages – ISBN 978-2-07-044025-2
Nos séparations, Folio n° 5425 – Gallimard, 2008 – 218 pages – ISBN 978-2-07-044744-2
Lorsqu'un lecteur découvre un écrivain sur un ensemble de trois volumes qu'il lit d'affilée avec un plaisir qui ne faiblit pas jusqu'à la dernière ligne du troisième, on peut afirmer, indéniablement, qu'une immédiate et permanente empathie s'est installée entre eux.
Pourquoi? Comment? Quelle est la recette ?
Foenkinos est un romancier malicieux, qui vous entourloupe dans ses histoires dont l'originalité tient au fait qu'elles se fondent à la fois, paradoxe habile, sur l'imbrication d'une série de faits courants marquant la vie quotidienne du couple et de situations des plus inattendues accompagnées de réflexions et commentaires des plus surprenants (au sens propre de l'adjectif) frôlant parfois l'ubuesque le plus débridé.
Ainsi, quand le présumé cocu s'interroge sur le cinq à sept de son épouse:
"Dans le mensonge et dans la vérité, les femmes sont fascinantes. Brigitte avait donc des courses à faire et puis, en fin d'après-midi, de cinq heures à sept heures, elle verrait son frère. [Son frère] avait bon dos: qu'est-ce qu'elle pouvait faire avec lui un samedi après-midi? Non, ce n'était pas possible, personne ne voyait son frère ce jour-là. Les frères, ça se voit surtout le mardi midi. Alors le sang d'Hector fit plusieurs tours (au passage, il battait déjà le dicton). Il entrait de plein fouet dans le sursaut de dignité que tout cocu connaît bien..." (Le potentiel érotique de ma femme).
Foenkinos est un romancier impertinent, qui vous détourne sans cesse du courant de l'intrigue vers les méandres adjacents de la pensée faussement naïve d'un narrateur et vous y enfile avec une créativité débordante des perles époustouflantes ayant des airs de brèves de comptoirs.
Ainsi la scène classique de la première rencontre, que l'auteur situe, évidemment, banalement dans la rue:
"Nathalie et François se sont rencontrés dans la rue. C'est toujours délicat un homme qui aborde une femme [...] Quand un homme vient voir une inconnue, c'est pour lui dire de jolies choses. Existe-t-il, ce kamikaze masculin qui arrêterait une femme pour asséner: «Comment faites-vous pour porter ces chaussures? Vos orteils sont comme dans un goulag. C'est une honte, vous êtes la Staline de vos pieds!» Qui pourrait dire ça?" (La délicatesse).
Ou la relation de cette autre rencontre, à laquelle repense le narrateur, qui s'est produite quelque temps avant, au cours d'une soirée, évidemment, vulgairement, dans une cuisine, dans un cercle d'invités ne se connaissant pas où il a eu le coup de foudre pour une des filles lui faisant face:
"J'ai pensé: la prochaine fois que je tombe amoureux, je prends aussi le numéro de la fille d'à côté (on ne sait jamais: je suis peut-être destiné à ne rencontrer que les femmes qui sont juste à côté des femmes de ma vie)" (Nos séparations)
Peut-on ne pas s'ébaubir à découvrir ces notes de bas de page, illustration drôle de la relation que feint d'entretenir l'auteur avec ses personnages, comme si... ceux-ci n'étaient pas ses propres créatures?
1- C'est étrange de s'appeler Alice et de travailler dans une pharmacie. En général, les Alice travaillent dans des librairies ou des agences de voyages.
2- A ce stade, on peut s'interroger: s'appelait-elle vraiment Alice? (La délicatesse)
Foenkinos est, définitivement, le romancier des comparaisons incongrues, des rapprochements d'hurluberlu, des « comme si » qui vous décontenancent, vous désarçonnent et vous éberluent, vous laissent un instant perplexe, bouche bée, sourcils froncés, avant qu'une subite et irrépressible bouffée de rire ne manque de vous faire sauter le livre des mains, comme si... avait jailli de la page brusquement l'auteur déguisé en trublion soufflant tous azimuts dans une trompette... comme si...
" Ah, non, désolée, je ne peux pas. Je vais au théâtre! dit Nathalie comme si elle annonçait la naissance d'un enfant vert." (La délicatesse).
"Il arrivait fréquemment que je prenne en charge nos ébats, et j'aimais alors tenir sa nuque comme s'il s'agissait de son coeur" (Nos séparations).
"Il la regarda comme si elle était une effraction de la réalité" (La délicatesse).
Ne nous y trompons pas pourtant! Sous l'apparente absurdité de telle réplique, sous l'immédiate irrationalité de telle intrusion, sous le burlesque affiché de telle association d'idées coule un flux constant de tendresse, de détresse, de lucidité qui irrigue la narration et lui donne cette puissante tonalité tragi-comique qui est celle, fondamentalement, de toute relation amoureuse.
Car Foenkinos est le romancier du pire et du meilleur de la vie de couple.
"Nous sommes allés chez Ikea, et nous nous sommes disputés chez Ikea. Dans ce grand magasin, ils devraient embaucher un conseiller conjugal. Car s'il existe un endroit où le cœur des couples se révèle, c'est bien là." (Nos séparations).
Un plein coffret de « délicatesses » littéraires à offrir...
Patryck Froissart, Rivière Noire, 09/09/12
12:42 Écrit par Patryck Froissart dans Les chroniques de Froissart | Lien permanent | Commentaires (0) | | del.icio.us | | Digg | Facebook | | |
14/07/2016
Retour à Brooklyn
Titre: Retour à Brooklyn
Auteur: Hubert Selby Jr
Titre original: Requiem for a Dream
Traduit de l'américain par Daniel Mauroc
Editeur: Christian Bourgeois (1978)
Collection 10/18
ISBN: 2264006323
300 pages
Si le décor est le même, tout aussi sordide, que dans “Last Exit to Brooklyn”, les personnages de “Retour à Brooklyn” n'ont rien de la violence et du désespoir qui habitaient ceux du premier roman de Selby.
Près de quinze ans séparent la parution des deux oeuvres.
Harry est juif, Tyrone est noir.
Ils sont amis, inséparables, et vivent à la limite, à la marge, des territoires qu'occupent leurs communautés respectives.
Marion, fille de bourgeois juifs, plus ou moins artiste, rejetant la société de consommation, est venue se loger à Brooklyn.
Marion et Harry s'aiment d'un amour très pur, tout aussi pur que la livre de “pure” que Tyrone et Harry, revendeurs de cocaïne associés, rêvent d'avoir les moyens d'acheter un jour avec les gains de leurs ventes quotidiennes pour en tirer le gros bénéfice qui leur permette de se retirer du trafic et d'ouvrir un théâtre et une galerie de peinture où Marion pourra exposer ses dessins.
Sara, la mère d'Harry, veuve et pauvre, vit avec son réfrigérateur, où elle entasse les pralines et autres nourritures dont elle se gave et s'engraisse, et son poste de télévision que son fils vient lui dérober régulièrement pour le revendre afin de se procurer un peu de liquide quand les affaires marchent mal.
Un démarcheur d'une chaîne de télévision locale lui demande un jour par téléphone si elle accepterait de participer à une émission.
Harry, Marion et Tyrone d'une part, Sara d'autre part, s'enfoncent dans leur rêve, et, très vite, ne vivent plus que dans la perspective de le voir se réaliser.
Harry, Marion et Tyrone deviennent de véritables trafiquants, et, pour se doper, ponctionnent de plus en plus dans leur approvisionnement de drogue pour leur usage personnel, en s'affirmant chaque jour qu'ils s'arrêteront le jour qu'ils en auront envie.
Sara, convaincue qu'elle passera bientôt à la télévision, guette le facteur tous les jours, et entreprend des régimes de plus en plus sévères, jusqu'à tomber dans le piège de « pilules » amaigrissantes que lui vend un médecin véreux et dont elle ne peut bientôt plus se passer.
L'auteur nous fait assister à la lente dégradation de ces personnages poignants: les affaires marchent mal, Marion s'abandonne peu à peu à la prostitution pour approvisionner Harry, la belle amitié entre Tyrone et Harry et le pur amour entre ce dernier et Marion se déchirent quand la drogue manque au point que le partage n'est plus supportable.
Le rêve télévisuel de Sara et sa volonté de maigrir tournent à l'obsession, et la mère d'Harry tombe dans les mains d'un psychiatre qui, ayant besoin de patients pour alimenter son service, la fait interner et finit par la rendre folle.
Dans Last Exit to Brooklyn, l'absence de projet, de projection dans le futur, de rêve, d'espoir explique la violence et l'amoralité des personnages.
Dans Retour à Brooklyn, c'est l'espoir de la réalisation d'un rêve qui les détruit.
Dans les deux romans plane le spectre d'une inéluctable fatalité sociale...
Patryck Froissart
Plateau Caillou, le 18 avril 2009
21:56 Écrit par Patryck Froissart dans Les chroniques de Froissart | Lien permanent | Commentaires (0) | | del.icio.us | | Digg | Facebook | | |
29/08/2015
Déport
Déport
Quand me baise à la lèvre ta brise d'ylang,
Je renie sans regret la bise boréale
A la lippe incisive,
Morveuse.
Quand ta houle m’enroule et qu'en tes bras je tangue,
J'oublie le canal morne et le chenal étale
De la Hayne et sa rive
Fangeuse.
Quand palpite ta palme en l'orbe du papangue,
Je hais le hêtre hâve à la drache hivernale
Et la grive furtive,
Frileuse.
Quand ta bouche hibiscus mange au miel de ma mangue,
J’exclus le spéculos, la gueuze et le maroilles
Et l’amer de l’endive
De Leuze.
Quand ton nimbe s’allume au ciel de ma varangue,
J'abolis la nuit blême et l'aube sépulcrale
De ma chambre native,
Houilleuse.
Extrait de "La Mystification" - Reproduction interdite.
20:59 Écrit par Patryck Froissart dans Mes ouvrages publiés | Lien permanent | Commentaires (0) | | del.icio.us | | Digg | Facebook | | |
Côtelettes al berdouille
Temps de préparation : 15 minutes
Temps de cuisson : 30 minutes
Ingrédients (pour 15 personnes) :- 500 g de lard fumé
- 100 g de beurre ou margarine
- 15 côtes de porc
- 7 dl 1/2 d’eau
- 1 bouteille de vin blanc sec
- thym, laurier, persil, estragon
- 10 grosses échalotes
- 1 petit bocal de petits oignons blancs (+/- 300 g)
- 1 petit bocal de cornichons (+/- 300 g)
- 1 petit bocal de piccalilli (+/- 300 g)
- 100 g de farine
- sel, poivre
Préparation de la recette :
Hacher le lard. Le faire rissoler dans le beurre (ou margarine).
Y ajouter les échalotes émincées et les laisser fondre.
Ajouter le thym, le laurier, l’estragon, le persil, le vin et une partie de l’eau.
Laisser mijoter 15 mn.
Délayer la farine avec le reste d’eau.
Y ajouter le piccalilli puis verser dans la sauce.
Ajouter les cornichons (coupés en rondelles) et les petits oignons.
Bien mélanger et laisser encore mijoter.
Faire cuire les côtelettes.
Napper les côtelettes de sauce et servir avec des croquettes.
20:56 Écrit par Patryck Froissart dans Recettes | Lien permanent | Commentaires (0) | | del.icio.us | | Digg | Facebook | | |
17/05/2015
Les couilles de Suisse, plat borain
Desserts |
la Couille de Suisse (La Louvière) 2 recettes
Ingrédients :
Préparation :
la Couille de Suisse (Binche)
Temps de préparation: 60 min
Ingrédients pour 4 personnes:
Préparation:
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12:58 Écrit par Patryck Froissart dans Recettes | Lien permanent | Commentaires (0) | | del.icio.us | | Digg | Facebook | | |